Retour sur la fusion

La fusion des communes a profondément transformé notre histoire locale en redéfinissant le cadre administratif et social de la région. Elle s’inscrit dans un vaste mouvement initié dans le Brabant wallon, où 108 communes ont été regroupées en 27 nouvelles entités, dans le but de renforcer les services administratifs et d’optimiser la gestion des ressources disponibles.

En 2027, nous célébrerons le cinquantième anniversaire de l’union de nos cinq anciennes communes, qui ont donné naissance à la commune unique que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de LASNE.

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Vous pouvez consulter le document ci-dessous pour obtenir des informations complémentaires :

La fusion des communes par le Dr Schmitz, chargé de cours adjoint à l’Université de Liège

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Depuis la mise en œuvre de cette fusion, les autorités ont eu pour objectif principal de préserver l’authenticité des différentes composantes, en respectant l’histoire des lieux et en conservant le caractère villageois propre à chacun des villages, hameaux et anciens quartiers.

Tandis que certains prônaient une uniformisation progressive au sein du grand Lasne, d’autres ont choisi de valoriser la diversité au sein d’un ensemble respectueux des différences.

Ces deux approches coexistent au sein de la population. Si personne ne remet en cause la fusion, nombreux sont ceux qui défendent l’identité spécifique de leur village. On habite à Lasne, mais on tient à préciser son appartenance à tel ou tel village qui la compose.

Se remémorer les fusions constitue une occasion de jeter un regard rétrospectif sur les années précédant cet événement afin de retracer une part de notre histoire locale. Ce demi-siècle a vu s’opérer de nombreux changements, au point qu’il devient parfois difficile d’imaginer certains faits ou lieux.

Certes, ce récit ne sera pas exhaustif, mais il offrira au moins un moment , un espace pour recueillir des histoires et des photographies que l’on considérait naguère comme peu significatives, mais qui, avec le recul, prennent une valeur précieuse et pédagogique.

La Fusion des Communes : 50 ans d’histoire (1977 - 2027) 

À Lasne 

La commune de Lasne a vu le jour le 1er janvier 1977, grâce à la fusion des anciennes communes de Couture-Saint-Germain, Lasne-Chapelle-Saint-Lambert, Maransart, Ohain et Plancenoit. Une belle aventure qu’on aime bien redécouvrir aujourd’hui ! 

Petit rappel : d’autres fusions avaient déjà eu lieu sous le régime hollandais, comme celle de Lasne et Chapelle-Saint-Lambert en 1821.

En 2027, on fête donc les 50 ans de cette fusion. Un demi-siècle plein de changements ! Pour se replonger un peu dans le passé, voici quelques événements marquants de 1977. 

- Elvis Presley nous quittait à seulement 42 ans 

- Star Wars faisait ses débuts au cinéma

- Emmanuel Macron venait au monde  Et si vous voulez en savoir plus, voici quelques liens sympas à consulter : 

C’était en 1977 - Nostalgie 

C'était en 1977 - TF1 - info 

C'était en 1977 - Wikimedia 

C'était en 1977 - Wikipedia 

Année 70   Comment vivais-tu à cette époque ? 

Lasne rassemble toutes les belles qualités géographiques du Brabant wallon. Plancenoit, avec ses vastes plaines à perte de vue, se trouve à une extrémité de la commune, tandis qu’Ohain, avec ses vallées plus encaissées, est à l’autre bout. Deux crêtes qui dominent une vallée, formant un territoire naturel bien cohérent. 

Ça n’a pas empêché quelques débats animés lors des délimitations de la nouvelle entité.

voir bouton ci-dessous où vous pourrez lire un article du CAIRN qui retrace ces négociations âpres parfois qui ont précédés les nouveaux découpages . 

En effet, au-delà des aspects politiques, notamment sur la représentation au sein de la nouvelle entité, il y a eu des demandes pour rendre les limites encore plus cohérentes, en tenant compte d’intérêts variés comme la représentation politique, l’histoire, le cadre de vie et les liens avec les communes voisines. 

On lira, par exemple,  dans l’article du Cairn ,,avec intérêt :

1. Que « Les communes plutôt rurales d’Ohain (limitrophe de Waterloo, au sud-est), de Lasne-Chapelle-Saint-Lambert (au sud-est d’Ohain) et d’Ophain-Bois-Seigneur-Isaac (limitrophe de Braine-l’Alleud, au sud-ouest) auraient dû rejoindre l’entité de Waterloo, dont le périmètre aurait dû s’éloigner en maints endroits des limites communales actuelles »

Tout a commencé sur une proposition de loi du Ministre Joseph Michel, alors ministre de l’Intérieur sous le gouvernement de Leo Tindemans en 1975, qui a finalement été adoptée en décembre de la même année pour entrer en vigueur en janvier 1977.
Le projet a été soumis à une enquête auprès des habitants des 5 anciennes communes concernées par la fusion. Cette enquête s’est déroulée entre le 31 janvier 1975 et le 14 juillet 1975 (pour être précis, d’autres sources comme Wikipedia citent une enquête entre septembre 1974 et janvier 1975).
Le délai était vraiment court, compte tenu des enjeux politiques mais aussi humains. Il a fallu être très réactif pour défendre ses points de vue en cas de désaccord. Certaines parties des anciennes communes ont même parfois changé d’ensemble (voir photo ci-contre).

L’année 1976 a servi aux communes à préparer la transition pour que les élections du mois d’octobre de la même année puissent se dérouler sans encombre dans le cadre des nouvelles dispositions des entités.

Quoi de mieux pour rassembler les habitants d’anciens villages qu’un élément fort et évident qui crée du lien ? Ce sera « La Lasne ». En effet, notre rivière « la Lasne » prend sa source à Plancenoit et traverse une vallée partagée par les 5 anciens villages.

Il y a d’ailleurs eu peu de débats sur ce choix,  surtout comparé à d’autres communes du Brabant wallon (Court-Saint-Étienne, Ottignies, etc.). Lasne a été vue comme une fusion “naturelle” entre des villages proches et complémentaires.

Ces anciens villages — Plancenoit, Maransart, Couture-Saint-Germain, Lasne-Chapelle-Saint-Lambert et Ohain — ont trouvé un symbole fort pour défendre leur identité commune à venir : LASNE.

Restait à gérer les limites revendiquées et/ou contestées  par nous et par les nouvelles entités en cours de formation chez nos voisins