Un héritage qui remonte au XIIe siècle (1154), avec la construction de la tour Sarrasine et de l’église.

Son nom viendrait de « OLHEM », qui signifie habitation près des trous. Ce village, plein de charme authentique, a séduit de nombreux artistes qui s’y sont installés, surtout autour de la place d’Ohain, reconnue comme l’une des plus belles du Brabant Wallon. Pour découvrir la place d’Ohain, rien de mieux que de se balader sur les nombreux sentiers qui la traversent dans tous les sens, mais vous pouvez aussi commencer votre exploration confortablement installé chez vous en visitant deux sites internet via les boutons ci-dessous :

1. Découvrez la place d’Ohain et ses alentours en cliquant sur l’onglet ci-dessous :

2. Vous pouvez aussi parcourir le site Facebook de lasne-en-images. Vous y trouverez des milliers de photos partagées sur Lasne, une belle occasion de voir comment la commune a évolué.

La nouvelle maison communale a pris place juste en face, de l’autre côté de la rue du Batty, dans la villa qui abritait autrefois l’institution pour enfants appelée « Les Moineaux ». Elle se trouve officiellement au 1, Place communale, ce qui montre bien son lien avec la Place.

Pour faire simple, le château qui héberge aujourd’hui la maison communale d’Ohain a eu plusieurs vies :

• une résidence privée, notamment celle du docteur Delpierre, qui y dirigeait un centre de cure,
• un lieu de séjour pour Anna Boch, venue pour des raisons de santé au début du XXe siècle,
• une institution médico-sociale appelée « Les Moineaux »,
• avant d’être racheté par la commune pour y installer la maison communale 

Anna Boch est donc liée à ce lieu grâce à son séjour et à son inspiration artistique dans la région d’Ohain, apportant une belle contribution à l’histoire culturelle locale (https://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-19e-siecle/anna-boch.html).

L’ancienne maison communale continue, elle, d’accueillir plusieurs services communaux ainsi que l’école communale Pierre Van Hoegarden.

Le Moulin d’Ohain date du début du 13e siècle (1234 ou 1249 selon les sources). Il était autrefois entraîné par les eaux du Smohain (anciennement l’Ohain). Entouré des vieux quartiers de Chaubrire et d’Odrimont, on y découvre encore de jolies maisons rurales pleines de charme. Le moulin est niché au pied d’une Tienne qui s’étend en une plaine jusqu’à l’autre versant du Smohain, moins escarpé, où l’on replante récemment des vignes. Un beau retour aux sources, surtout que la crête s’appelle toujours « le Champ des vignes ».

Il reprend vie grâce à une rénovation toute récente. Même si le moulin ne tourne plus, une nouvelle roue vient d’être installée et le bâtiment a été restauré. On espère vivement que le mécanisme sera lui aussi remis en état un jour. En attendant, on peut se réjouir de tout ce qui a été accompli pour le moulin et son cadre exceptionnel.

On parle de plusieurs moulins à vent à OHAIN.
1. Le moulin d’Argenteuil, en bois, construit en 1795 à Enghien, a été démonté puis reconstruit à OHAIN en 1821. En 1961, il a été installé et restauré près de la « ferme pilote d’Argenteuil » ou « ferme Stordeur ».
2. Un autre moulin en bois mouluré, où l’on pouvait lire la date de 1694, a fonctionné au hameau du Gros Tienne.
3. Un moulin en bois, disparu avant 1925, dominait le hameau de Hannonsart.
Il faut aussi noter que, selon le cercle d’histoire, le moulin de la rue du Coq, près de la ferme pilote, serait celui qui existait autrefois près de l’église de fer.