Les raisons
Les Critères
Plusieurs critères ont été utilisés pour regrouper les communes comme les éléments financiers, géographiques, linguistiques, économiques, sociaux ou culturels sans retoucher les limites des arrondissements administratifs et des provinces
Avantages évoquées pour justifier la fusion
CRITÈRES FINANCIERS
Maintenir l’équilibre des comptes, surtout pour les communes avec des ressources limitées. Peu de gens savent que Lasne-Chapelle-Saint-Lambert faisait partie des communes les plus modestes du Brabant Wallon. Grâce à la fusion, certaines anciennes communes ont ainsi pu retrouver un peu de stabilité en mettant leurs comptes en commun.
CRITÈRE GEOGRAPHIQUE : Les communes font partie de la vallée de la lasne voir tableau hydrographique
Pour profiter d’une belle vue sur la vallée, direction le grand chemin ! De là, on peut admirer l’autre crête de la vallée, avec au loin le Lion de Waterloo sur la gauche et le Château d’Eau de Genval à droite. Le reste de la commune se blottit dans les contreforts ou au fond de la vallée, là où coule la Lasne.L’essentiel de la nouvelle entité s’étend entre ces hauteurs
CRITÈRE DÉMOGRAPHIQUE
Après la guerre, au siècle dernier, certains villages ont vu leur population baisser, mais depuis, surtout ces 50 dernières années, elle est repartie à la hausse. La croissance est même assez nette : on comptait 9.782 habitants en 1977, et aujourd’hui, en 2025, on est autour de 14.200 habitants. Lasne égale 4.700 Ha
La densité de population actuelle, environ 298 habitants/km², reste plutôt faible comparée à d’autres communes du Brabant Wallon, ce qui reflète bien le côté semi-rural et résidentiel de Lasne.
Pour en savoir plus sur les statistiques de population, jetez un œil ici :
Population de Lasne-Chapelle-Saint-Lambert. Sources:INS, Rem:1831 jusqu'en 1970=recensements, 1976= nombre d'hab.
CRITÈRES DÉMOGRAPHIQUES
Pas de soucis ! Aucune proximité avec d’autres communes flamandes
CRITÈRES SOCIAUX ou CULTURELS
Bien que la fusion ait principalement visé à optimiser l’efficacité administrative et financière, elle a également engendré des défis sociaux et culturels significatifs. Les habitants de la nouvelle commune de Lasne, partageant déjà certains atouts communs liés à leur situation géographique dans la même vallée et à des caractéristiques similaires, ont dû s’adapter à une gestion unifiée. Toutefois, chacun demeure profondément attaché à son village d’origine, tant sur les plans historique que social. Cette réorganisation a souvent été perçue comme un éloignement des centres décisionnels et une perte d’identité locale. Afin d’atténuer ces effets, l’administration de Lasne s’est efforcée de maintenir une politique de proximité, notamment en préservant l’esprit des anciens villages, qui continuent de jouer un rôle essentiel dans la vie sociale et associative. Les cinq entités conservent chacune leur patrimoine culturel et historique distinct (à l’instar de Plancenoit, célèbre pour la Bataille de Waterloo), ce qui contribue à préserver une richesse culturelle locale diversifiée, désormais gérée sous une même administration communale.
La fusion a ainsi permis de forger une identité communale plus cohérente, tout en restant attentive à la diversité des profils des villages et hameaux.
Cependant, l’attachement au cadre de vie des anciens villages demeure fort, notamment à travers les comités de quartier et les activités locales. Certains observateurs notent même que les mentalités varient selon les villages d’origine. La proximité reste un enjeu majeur.
Pour de nombreux nouveaux résidents, en revanche, l’évolution est notable : le simple fait de déclarer « j’habite Lasne » suffit désormais à instaurer un sentiment d’appartenance.
Depuis les années 1970, plusieurs facteurs influencent l’entité, notamment la périurbanisation rapide favorisée par l’augmentation du trafic automobile, un plan de secteur particulièrement généreux mais encore incomplet à Lasne, la saturation des communes voisines, ainsi qu’une renommée croissante attirant un public séduit par la qualité de vie et le cadre environnant.
Les FREINS et OPPOSITIONS
Les FREINS et OPPOSITIONS tournent autour de trois points majeurs :
1. La fusion entraîne inéluctablement une diminution du nombre des conseillers communaux et des Bourgmestres au sein de la nouvelle représentation de l’entité .
2. Le sentiment d’appartenance à l’entité est moindre qu’à son village proche .Le pouvoir semble s’éloigner des réalités vécues dans son environnement proche.
3. Pour les anciennes communes plus riches il y a le sentiment d’être délestés de ses économies au profit de communes moins bien loties ou plus endettées
